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Par Rackam1 le 25 Janvier 2009 à 09:52
Juliette
Les garçons de mon quartier
Ils ont le regard dur
Dans de grands yeux de faons
Une arme à la ceinture
Et des gestes d'enfants
Ils portent le maillot
De leur joueur préféré
Et tatoué sur la peau
Un Christ ensanglanté
Nuit et jour en maraude
Ils vivent de fumée
Et de diverses fraudes
Les garçons de mon quartier
[Refrain:]
<nobr>Et moi</nobr> je vais prier
La Madone aux yeux fermés
Impassible sous les fleurs
Et sous son voile de douleur
Ô Saint Vierge des Tueurs
J'aime à croire que tes pleurs
Sont pour tes fils abandonnés,
Les garçons de mon quartier
Ils portent le prénom
D'acteurs américains
S'il suffisait d'un nom
Pour changer de destin
Mais Nelson ou Brian
Prendront à la sauvette,
Ivres de marie-jeanne,
Une balle dans la tête
S'ils disent que "demain"
Est un mot inventé
C'est qu'ils n'espèrent rien,
Les garçons de mon quartier
[au Refrain]
Parmi eux, j'en aime un,
Un ange de beauté
On dirait un gamin
S'il n'était dévoyé
Trafiquant et sicaire
Et parfois prostitué
Je ne donne pas cher
De sa peau adorée
Alors je serai veuve
Avant d'être mariée
C'est là la triste épreuve
Des filles de mon quartier
A quoi bon te prier
Belle madone au cœur fermé
Impassible sous les fleurs
Et sous ton voile de douleur !
Ô Sainte Vierge des Tueurs
Combien faut-il qu'il en meure
Pour que tu daignes regarder
Les garçons de mon quartier ?
Ô Sainte Vierge des Tueurs
Verse un peu de douceur
Sur les cadavres jeunes et beaux
De los chicos de mi barrio !
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Par Rackam1 le 28 Novembre 2008 à 09:34
Sécurité de l'emploi
Les Fatals Picards
Ils sont marrants cette année
Cest difficile de deviner dès la rentrée
Lequel se fera arrêter pour les scoots quil aura piqués
Lequel sera incarcéré pour avoir trop dealé
Moi en bon prof, jsuis préparé
Un peu de maths et de français, du Kick-boxing du Karaté
Tant pis pour la géographie ce quils connaissent de lItalie
Cest juste vaguement les spaghetti et Rocco Sifredi
Le programme de cette année
En français faudrait arriver à lire tout un livre en entier
Mais même Dan Brown et Marc Lévy y a plus dcent mots dvocabulaire
On sera toujours à lire la préface même après lhiver
Et mon voisin en me voyant me dira
"Bandes de fainéants, alors vous êtes déjà rentrés, vous savez pas cque cest dbosser, avec vos semaines de 20h, vous bossez bien moins quun facteur, et dire que je paye pour vos congés, et pis vous êtes même pas bronzés !"
Vite les copies à corriger, 2, 3 Prozac, 8 cafés,
Mais jlentends quand même dire den bas
"Et jcompte même pas la sécurité dlemploi".
Clui aux lunettes, cest mon surdoué
Il sait écrire son nom sans faute, il sait compter, wow !
Bah, cest pas mal pour un 3ème, il faut savoir sen contenter
Cest clair quun intello pareil, il va se faire racketter
35 élèves, cette année,
Jleur ai dmandé cquils voulaient faire comme métier
Jai 10 Zidane, 15 Amel Bent et 9 Bouba,
Un original qui veut faire vigile et avocat.
Il a dû voir chez Courbet
Que cétait pas mal dêtre avocat si jamais tallais en prison.
Ils croient tous quils auront leur brevet en regardant lÎle de la Tentation
Merci pour tout ce que fait pour eux la télévision.
Et mon voisin, le même quhier, me dira :
"Bande de fonctionnaires, alors vous êtes déjà rentrés, vous savez pas ce que cest de bosser, avec vos semaines de 20 heures, vous bossez moins quun contrôleur, et dire que je paie pour mon gamin, il a redoublé son CE1"
Vite les bulletins à remplir, 2, 3 Prozac, et 8 kirs,
Mais jlentends quand même dire den bas
"Et jcompte même pas la sécurité dlemploi".
Les directives du ministère
Nous imposent dfaire des réunions plus régulières
On en fait même pour planifier les prochaines réunions
Ou pour décider de cquon peut donner sans risque comme sanctions
Car fini les notes, de temps en temps
Faut juste leur envoyer des sms dencouragement
Lévaluation cest pas toi qui la fais, eux ytdisent si tes cool.
Jpréfère quand même quils me donnent des notes plutôt que des coups de boule
Impossible de les faire redoubler
Les pauvres chéris faut surtout pas les perturber
Les programmes faut les simplifier y a trop dleçons ça les assomme
Ils ont même proposé de donner le bac avec la prochaine Playstation
Et mon voisin, vous lconnaissez, me dira
"Bande de surpayés, vous foutez rien de la journée, vous devez pas être fatigués, avec vos smaines de 20 heures, vous bossez bien moins quun chômeur, et pis pas dchef et pas drendment, cest pas pour cque vous faites vraiment"
Vite les parents à rencontrer, 2, 3 Prozac, 8 Grand Marnier
Et vu leur investissement, lannée prochaine ira pas en sarrangeant
Faudra ptêtre songer à les adopter
Venir le matin, le soir les coucher
Et ptêtre dormir à leur place pour quils restent éveillés en classe
La prof de gym nest pas venue, sest faite agresser dans la rue, mais bon ils lavaient avertie, ils veulent pas dsport avant midi, ils peuvent djà pas fumer en classe, et ça déjà cest dégueulasse,
Entre chaque cours une bière et un joint, cest quand même pas de gros besoins...
Cette fois-ci cest décidé, mes gosses iront dans le privé, jai beau rgarder à deux fois, jla vois pas tant quça, la sécurité dlemploi.
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Par Rackam1 le 23 Octobre 2008 à 10:42
Isananar la mauvaise graine s'en est allée fleurir d'autres mondes, ce texte est pour elle car elle aurait aimé c'est sur...
Comme un légo
Texte de Gérard Manset
C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
Et tous ces petits êtres qui courent
Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant des siècles egyptiens
Péniblement
A porter mille fois son point sur le "i"
Sous la chaleur et sous le vent
Dans le soleil ou dans la nuit
Voyez-vous ces êtres vivants ?
Quelqu'un a inventé ce jeu
Terrible, cruel, captivant
Les maisons, les lacs, les continents
Comme un légo avec du vent
La faiblesse des tout-puissants
Comme un légo avec du sang
La force décuplée des perdants
Comme un légo avec des dents
Comme un légo avec des mains
Comme un légo
Voyez-vous tous ces humains
Danser ensemble à se donner la main
S'embrasser dans le noir à cheveux blonds
A ne pas voir demain comme ils seront ?
Car si la Terre est ronde
Et qu'ils s'y agrippent
Au-delà, c'est le vide
Assis devant le restant d'une portion de frites
Noir sidéral et quelques plats d'amibes
Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un légo mais sans mémoire
Pourquoi ne me réponds-tu jamais
Sous ce manguier de plus de dix mille pages
A te balancer dans cette cage ?
A voir le monde de si haut
Comme un damier, comme un légo
Comme un imputrescible légo
Comme un insecte mais sur le dos
C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
On regarde, on regarde, on regarde dedans
On voit de toutes petites choses qui luisent
Ce sont des gens dans des chemises
Comme durant ces siècles de la longue nuit
Dans le silence ou dans le bruitBon vent Isa....
Macha
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Par Rackam1 le 6 Décembre 2007 à 10:07Gérard MansetQuand on perd un amiQuand on perd un ami
C'est peut-être qu'il dort
Dans un autre univers
De gel et de bois mortDans un autre décorSimplement affaibli
Quand on perd un ami
Son âme se décolle
Comme un papier jauni
Papyrus d'écoleC'est que l'on a grandi
Quand on perd un ami
De la lumière subsiste
Comme dans un tamis
Après que le cambiste
Ait déserté la salle
Quand on perd un ami
Chacun a fait sa part
Dans le jour indolore
Et dans l'air inodore
Repose sur le pourpreEntouré des siens
Et pas même un chien
Pour lécher sa paume
Son bras recourbé
Quand un ami s'en va
Disparaît de son lit
Par de nouveaux sherpas
Pour de nouveaux pays
Peut-être n'est ce pas
Ce qu'on nous a dit
Si là-bas il fait froid
Comme il le fait ici
Quand on perd un ami
Qui le découvrira ?
Fakir embaumé
Transpercé de pointes
Et lorsque le jour pointe
Pas même un drap
Pour cacher ses yeux
Quand un ami s'en va ...Pour mon grand père Michel qui aimait beaucoup Gérard Manset
...
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Par Rackam1 le 6 Décembre 2007 à 09:56
François Béranger
Combien ça coûte ?
Puisque la seule valeur qui vaille
Dans cette fin de millénaire
C'est la monnaie, la mitraille,
Le fric, le pèze, le numéraire
Les avoirs et les pépettes,
La fortune, la grosse galette,
Le flouze et les picaillons,
Le capital, et le pognon...
Dans ma grande naïveté
Une question me préoccupe :
La nouvelle pauvreté.
Faut nous dire combien ça coûte
Un kilomètre d'autoroute
Super phénix réformé
Un grand stade à footballer
Combien ça coûte, une famille
Pour qu'elle survive une année
Juste en bouffant des lentilles
Et en payant son loyer ?
Combien ça coûte, la souffrance ?
Combien ça pèse, la détresse ?
Combien ça coûte, l'indigence ?
Dans notre beau pays de France
Oui, dites-moi combien ça coûte
Un char Leclerc, un Exocet
Un joujou de chez Dassault
Un TGV supersonique ?
Un cocktail ministériel
Les grands travaux présidentiels ?
Combien ça coûte, le prestige ?
Combien ça coûte, l'indifférence ?
La la la la la la lère
La la la la la tsoin
Puisque la seule valeur qui vaille
Dans cette fin de millénaire
C'est la monnaie, la mitraille?
Le fric, le pèze, le numéraire....
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Par Rackam1 le 1 Octobre 2007 à 19:05
Léo Ferré
La vie d'artiste
Je t'ai rencontrée par hasard,
Ici, ailleurs ou autre part,
Il se peut que tu t'en souviennes.
Sans se connaître on s'est aimé,
Et même si ce n'est pas vrai,
Il faut croire à l'histoire ancienne.Je t'ai donné ce que j'avais
De quoi chanter, de quoi rêver.
Et tu croyais en ma bohème,
Mais si tu pensais à vingt ans
Qu'on peut vivre de l'air du temps,
Ton point de vue n'est plus le même...
Cette fameuse fin de mois
Que connaît depuis toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirées sans cinéma,
Et mon succès qui ne vient pas,
Et notre pitance incertaine.Tu vois je n'ai rien oublié
Dans ce bilan triste à pleurer
Qui constate notre faillite.
" Il te reste encore de beaux jours
Profites-en mon pauvre amour,
Les belles années passent vite."
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c'est triste.
Tu peux remporter le phono,
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d'artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un étranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succès,Mais un peu triste toi qui sais
Tu lui diras"je m'en fiche...
je m'en fiche..."
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Par Rackam1 le 1 Octobre 2007 à 18:56
Les petits papiers
Serge Gainsbourg
Laissez parler Les p'tits papiers A l'occasion Papier chiffon Puissent-ils un soir Papier buvard Vous consoler Laisser brûler Les p'tits papiers Papier de riz Ou d'Arménie Qu'un soir ils puissent Papier maïs Vous réchauffer Un peu d'amour Papier velours Et d'esthétique Papier musique C'est du chagrin Papier dessin Avant longtemps Laissez glisser Papier glacé Les sentiments Papier collant Ça impressionne Papier carbone Mais c'est du vent Machin Machine Papier machine Faut pas s'leurrer Papier doré Celui qu'y touche Papier tue-mouches Est moitié fou C'est pas brillant Papier d'argent C'est pas donné Papier-monnaie Ou l'on en meurt Papier à fleurs Ou l'on s'en fout Laissez parler Les p'tits papiers A l'occasion Papier chiffon Puissent-ils un soir Papier buvard Vous consoler Laisser brûler Les p'tits papiers Papier de riz Ou d'Arménie Qu'un soir ils puissent Papier maïs Vous réchauffer
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Par Rackam1 le 7 Avril 2007 à 08:40
"Les étoiles filantes"
(Les cowboys fringants)
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque ou vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais les p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...
...comme une étoile filante
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
s'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité cure
Qui nous embarque dans le moule
Le trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De notre p'tit passage dans se monde efrené
Apres avoir existé pour gagner du temps
on dira que l'on est finalement
...Des etoiles filantes
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux que r'garder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait qu'si un soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peur marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais ça que tu sois pour un moment...
...mon étoile filante
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
...que des étoiles filantesPS : Je ne suis pas certaine des paroles car ils sont canadiens et j'ai eu les paroles sur internet...
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Par Rackam1 le 25 Mars 2007 à 11:03OU VONT LES REVES ?où vont les rêves
quand on les oublie
où sont nos amours perdus
ils se balladent au coeur de la nuit
derrière la lune suspenduedans l'espoir que l'on se souvienne
qu'entre deux étoiles ils dansent
Ils attendent qu'une mémoire ancienne
leur accorde une dernière chanceoù vont les rêvesoù vont les rêvesoù vont les rêvesoù vont les rêvestous ces désirs inassouvis
qui s'amoncellent
on voulait s'endormir
à l'ombre d'une imortelle
se glisser sous un arc en ciel
comme un oiseau sous un arc en cieloù vont les rêvesoù vont les rêvesoù vont les rêvesoù vont les rêves
quand on les oublie
où sont nos premières blessures
on les retrouve quelques fois la nuit
dans nos coeurs leurs signatures
et certains feux feu lorsqu'ils nous reviennentne sont qu'une douleur qui nous lance
ils nous rappellent cette mémoire ancienne
qu'il nous reste une dernière chancetous ces désirs inassouvis
qui s'amoncellent
on voulait s'endormir
à l'ombre d'une immortelle
se glisser sous un arc en ciel
comme un oiseau sous un arc en ciel
où vont les rêvesoù vont les rêvesMichel Jonasz
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Par Rackam1 le 23 Mars 2007 à 18:02
L'ÉTOILE ROUGE
Paroles: Frank Giroud
Musique: Juliette Noureddine
Au bar de l'Étoile rouge,
Il y a bien longtemps,
Je servais des canons de rouge
Aux potes à Maman.
Ça s'enivrait à la gloire
Du kir et des communards,
Rêvant du Grand Soir.
Je me souviens de Vassiliev
Parti en Dix-Sept à Kiev
Donner vie au rêve.
Pauvre moujik qui, autrefois,
Ne possédait pas même tes mains.
Il ne te resta qu'un bras.
Au moins, c'était le tien.
Gais rossignols,
Cerises et carmagnoles,
Quels choeurs, quels luths
Rechanteront ces luttes,
Pour ressusciter les Rouges
Du bar de l'Étoile rouge?
C'est en Trente-Six que Pablo
S'en alla bâtir
L'avenir et des châteaux
Sur le Guadalquivir.
Il tomba sous la mitraille
En braillant à plein poitrail:
"Ay Carmela ay!"
Puis Anna chez Benito
A fait changer le tempo.
0 bella ciao ciao ciao.
L'hymne eut raison de l'idole.
Bottes en l'air et nez au sol
Mais toutes ces cabrioles
Rendirent Anna folle
Et mon index
Trempé dans le Jerez,
Sur le mur blanc,
Traça: "No Pasaran"
En hommage à tous les Rouges
Du bar de l'Étoile rouge.
Au bar de l'Étoile rouge,
Reste plus que moi,
Une vieille que les canons de rouge
Ne mettent plus en joie.
Il y a toujours sur le mur
Écrit le cri des purs et durs
Mais chacun s'en moque.
"No Pasaran, c'est du passé."
Me disent des clients pressés.
'Faut changer d'époque
Mais même si ce goût de goulag,
Dans mon verre en cristal de Prague,
M'a tiré des pleurs,
L'avenir est-il si radieux
Que l'on oublie celles et ceux
Qui l'ont rêvé meilleur?
Anna, Pablo,
Vassiliev, de là-haut,
De tout là-haut,
Prévenez vos petits frères
Que le Bar,
Même tard,
Restera ouvert.
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Par Rackam1 le 23 Mars 2007 à 17:57
La Butte rouge
Sur c'te butte là, y avait pas d'gigolette,
Pas de marlous, ni de beaux muscadins.
Ah, c'était loin du Moulin d'la galette,
Et de Panam', qu'est le roi des pat'lins.
C'qu'elle en a bu, du beau sang, cette terre,
Sang d'ouvrier et sang de paysan,
Car les bandits, qui sont cause des guerres,
N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents.
La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient, roulaient dans le ravin
Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains
Sur c'te butte là, on n'y f'sait pas la noce,
Comme à Montmartre, où l'champagne coule à flôts.
Mais les pauv' gars qu'avaient laissé des gosses,
Y f'saient entendre de terribles sanglots.
C'qu'elle en a bu, des larmes, cette terre,
Larmes d'ouvriers, larmes de paysans,
Car les bandits, qui sont cause des guerres,
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans.
La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient, roulaient dans le ravin
Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains
Sur c'te butte là, on y r'fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons.
Filles et gars, doucement, y échangent,
Des mots d'amour, qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer dans leurs folles étreintes,
Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,
J'ai entendu, la nuit, monter des plaintes,
Et j'y ai vu des gars au crâne brisé.
La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient, roulaient dans le ravin
Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
Mais moi j'y vois des croix, portant l'nom des copains...Paroles: Monthéus. Musique: Georges Krier
1923
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Par Rackam1 le 23 Mars 2007 à 17:48Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rèves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
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Par Rackam1 le 23 Mars 2007 à 17:06
Paroles : Lluis LLACH
Musique : Lluis LLACH
L'avi Siset em parlava
De bon matí al portal,
Mentre el sol esperàvem
I els carros vèiem passar.
Siset, que no veus l'estaca
On estem tots lligats ?
Si no podem desfer-nos-en
Mai no podrem caminar !
(refrain)
Si estirem tots, ella caurà
I molt de temps no pot durar :
Segur que tomba, tomba, tomba !
Ben corcada deu ser ja.
Si tu l'estires fort per aquí
I jo l'estiro fort per allà,
Segur que tomba, tomba, tomba
I ens podrem alliberar.
Però, Siset, fa molt temps ja :
Les mans se'm van escorxant,
I quan la força se me'n va
Ella és més ampla i més gran.
Ben cert sé que està podrida
Però és que, Siset, pesa tant
Que a cops la força m'oblida.
Torna'm a dir el teu cant É
L'avi Siset ja no diu res,
Mal vent qL'avi Siset em parlava
De bon matí al portal,
Mentre el sol esperàvem
I els carros vèiem passar.
Siset, que no veus l'estaca
On estem tots lligats ?
Si no podem desfer-nos-en
Mai no podrem caminar !
(refrain)
Si estirem tots, ella caurà
I molt de temps no pot durar :
Segur que tomba, tomba, tomba !
Ben corcada deu ser ja.
Si tu l'estires fort per aquí
I jo l'estiro fort per allà,
Segur que tomba, tomba, tomba
I ens podrem alliberar.
Però, Siset, fa molt temps ja :
Les mans se'm van escorxant,
I quan la força se me'n va
Ella és més ampla i més gran.
Ben cert sé que està podrida
Però és que, Siset, pesa tant
Que a cops la força m'oblida.
Torna'm a dir el teu cant É
L'avi Siset ja no diu res,
Mal vent que se l'emportà,
Ell qui sap cap a quin indret
I jo a sota el portal.
I mentre passen els nous vailets
Estiro el coll per cantar
El darrer cant d'en Siset,
El darrer que em va ensenyarue se l'emportà,
Ell qui sap cap a quin indret
I jo a sota el portal.
I mentre passen els nous vailets
Estiro el coll per cantar
El darrer cant d'en Siset,
El darrer que em va ensenyarLE PIEU
(Traduction française)
Grand-père Siset me parlait ainsiDe bon matin sous le porcheTandis qu'attendant le soleilNous regardions passer les charrettesSiset, ne vois tu pas le pieuOù nous sommes tous attachés?Si nous ne pouvons nous en défaireJamais nous ne pourrons avancer!Si nous tirons tous, il tomberaCela ne peut durer longtempsC'est sur qu'il tombera, tombera, tomberaBien vermoulu, il doit être déjàSi tu le tires fort par iciEt que je le tire fort par làC'est sur il tombera, tombera, tomberaEt nous pourrons nous libérerMais Siset ça fait longtemps déjàMes mains à vifs sont écorchées!Et alors que mes forces me quittentIl est plus large et plus haut.Bien sur, je sais qu'il est pourriMais aussi Siset, il est si lourdQue parfois les forces me manquentRechante moi ta chanson.Si nous tirons tous, il tomberaCela ne peut durer longtempsC'est sur qu'il tombera, tombera, tomberaBien vermoulu, il doit être déjà.Si tu le tires fort par iciEt que je le tire fort par làC'est sur il tombera, tombera, tomberaEt nous pourrons nous libérer.Grand-père Siset ne dis plus rienUn mauvais vent l'a emportéLui seul sait vers quel lieuEt moi je reste sous le porche.Et quand passent d'autres gensJe lève la tête pour chanterLe dernier chant de SisetLe dernier qu'il m'a apprisSi nous tirons tous, il tomberaCela ne peut durer longtempsC'est sur qu'il tombera, tombera, tomberaBien vermoulu, il doit être déjàSi tu le tires fort par iciEt que je le tire fort par làC'est sur il tombera, tombera, tomberaEt nous pourrons nous libérer
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Par Rackam1 le 18 Mars 2007 à 10:13
Mon Père Etait Tellement De Gauche
(Les fatals Picards)
On ne choisit pas son enfance, on ma pas laissé être droitier
Mon père memmenait jamais au square mais au réunion de comité
Mon père était tellement de gauche qu'on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Thorez avant daller vivre à Montrouge
On a été en U.R.S.S. lhiver, les pays de lest cest mieux lhiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashe sur le blanc
Devant la statue de Lenine, pour nous cétait le grand frisson
Moins 24 cétait pas terrible et les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand a tombé le mur de Berlin
Il est parti chez casto pour acheter des parpaings.
On mangeait des Lenins burger, fallait vraiment faire attention
Il y avait du choux une pomme de terre, la viande elle était en option
On achetait du coca Kolkose, approuvé par le comité
Ça devait soigner la silicose, on sen servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie cétait disneyland, le discernement en option.
Mon père était tellement de gauche quà son mariage dans leglise
On chantait linternationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche, on a eu tout pleins daccidents
Il refusait la priorité à droite systématiquement.
Les copains se foutaient de moi tout le temps, car à lécole au premier rang
Javais mes lunettes de Brejnev et le dentier dun Tupolev
Mon père était tellement de gauche, quen 81 il croyait que ça changerait
Je crois même quil en rêvait en 2002 en allant voter
Et même si tout ce que je raconte nest pas tout à fait vrai ...
Le socialisme comme paradis nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche, que lorsquil est parti
La gauche est partie avec lui.Essayez d'y croire encore un peu quand même...car "les lunettes de Brejnev et le dentier d'un Tupolev" c'est toujours mieux que la panoplie obligatoire du nabot facho et frustré !
No pasaran !
3 commentaires -
Par Rackam1 le 18 Mars 2007 à 10:00Le Nougat-Brigitte FontaineJe me réveille avec entrain,<script language=javascript src="http://design.ados.fr/js/prototype.js"></script> <script language=javascript> function vote(note) { chaine='mode=simple&idTitre=41164¬e='+note; new Ajax.Request('/prog/vote.php', { parameters:chaine, method:'get', onComplete: function(o) { $('note').innerHTML = o.responseText; } }); } </script>
Je branche la cafetière électrique,
Je me rue dans la salle de bain
Et je deviens paralytique.
Sous la douche y a un éléphant
qui me regarde tendrement,
je balbutie en rougissant
dun air gaga probablement :
« mais comment donc êtes vous entré
Puisque la porte était fermée? »
il me sourit et il me dit :
« toccupes pas, donne moi du nougat !
toccupes pas, donne moi du nougat ! »
Je bondis sur le téléphone,
je fais le 17 et je donne :
« jhabite au 1 dla rue Bidouche
ya un éléphant dans ma douche »
Le flic me dit : « vas-y toi-même
ça résoudra tous tes problèmes »
déboussolée je re-déboule
là où jai laissé ce maboule.
La douche est vide il est parti ;
le voilà couché dans mon lit,
il me regarde et il me dit :
« écoute, toi, donne-moi du nougat,
écoute, toi, donne-moi du nougat ! »
Je dis « je vais vous en chercher,
Cest dans la cuisine à côté »
Jy vais et puis je change de cap,
Jenfile un manteau et une cape
Pour recouvrir ma nudité,
Et je menfuis dans lescalier,
Je traverse la ville à pieds
En cavalant comme une damnée.
Jarrive enfin chez un copain
Qui va maccueillir dans son sein.
Il ouvre la porte et il me dit :
« Assieds-toi, donne-moi du nougat,
Assieds-toi, donne-moi du nougat ! »
Jai galopé chez Marina ,
Qui est plus quune sur pour moi,
Elle ma tout dsuite donné à boire,
Je lui ai raconté lhistoire
Elle a dit "alors, tas fait quoi?"
"ben jlui ai donné le nougat."
La dssus je vais mfaire un pétard
Et partir pour Montélimar
Elle me fait « Je viens avec toi !
Moi aussi je veux du nougat !
Moi aussi je veux du nougat,
Moi aussi je veux du nougat !
Moi aussi je veux du nougat,
Moi aussi je veux du nougat ! »
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Par Rackam1 le 18 Mars 2007 à 09:51
"Rue du temps"-les ogres de Barback-
Cest une rue pas très grande
Avec trois fleurs et deux oiseaux
On y vend dla pâte aux amendes
Des cacahuètes et du bordeaux
Y'a un mec sur un banc
Qui s'est fait larguer par la Lise
ça nous étonne pas vraiment
Elle change de mec comme de chemise
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue où d'jà tout enfant,
Japprenais lharmonica
Et quand le soleil se cache
Tout au fond derrière ltoit des maisons
Y'a des parents qui accomplissent leurs tâches
Des enfants qui stirent à lhorizon
Y'a les chiens qui smettent à aboyer
Les vieux qui smettent à picoler
Et moi qui rentre dans mes cauchemars
Qui mvois plus tard en costard
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue où d'jà tout marmot
Japprenais plein de gros mots
Et quant on prenait nos bicyclettes
Quon faisait nos parties dsonette
On emmenait la Lise dans lsquare
On lui f'sait montrer nos jaguar
Elles étaient pas plus grandes que ça
Faut dire qu'c'était des majorettes
Tu fais pas de différence à c't'age là
Une majorette cest une empirette
Et passe et re-passe la temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue où d'jà tout petiot
J'soufflais comme un malade dans mon saxo
Il nest pas question ici
De parler dappartenance
Car cest bien du béton pourri
Comme dans toutes les résidences
Mais jy ai bien trop de souvenirs
Cette rue a fait mon avenir
Et cest du meilleur jusqu'au pire
Que j'veux tous les voir mourir
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue d'jà tout petiot
j'pianotais les claviolos
Paraît quun jour ils veulent la détruire
Mais faudra dabord quils passent sur le corps
De 250 loubards en cuir
Qui sont tous prêt à y laisser leur mort
Et moi je serais là jusquau dernier
Avec dans la main un pavé
Dans cette rue qui m'a fait comme je suis
Un sale con mais pas un pourri
Si un jour le soleil séteint
Si un jour le monde sécroule
Si un jour la terre nest plus rien
Quune bande de pauvres hommes saouls
Il restera encore cette rue
Grande fière et debout
Où tu seras toujours le bienvenu
Et où je veux y creuser mon trou
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue jusqu'à la fin des temps
Jferai encore de lharmonica
Elle passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue qui m'a fait combattant
Combattant, mais contre la loi
Et passe et re-passe le temps
Et passe et re-passe le temps
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Par Rackam1 le 18 Mars 2007 à 09:23
J'aurais bien voulu
Babylon Circus
J'aurais bien voulu pour passer le temps
Te serrer dans mes bras amicalement
Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
Un argument apparement suffisant
Alors je reste à ma place et tu restes à ta place
Mais quittes moi cet air suffisant
Alors tu restes à ta place et je reste à ma place
En attendant, vivement le printemps,
J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
Une croisière de rêve au pays des mirages
J'ai cherché un paquebot, et c'était la galère
Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer
Alors je reste à ma place et tu restes à ta place
Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
Mais si je resteàa ma place et tu restes à ta place
A l'automne on attendra le printemps
J'aurais bien voulu réagir virilement
Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements
J'ai su rester digne ou alors un peu niais
J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
Que je suis assis ,face, et pas à tes cotés
Qu'à tes cotés y'a plus de place et qu'je ne peux pas rester
Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné
J'aurais bien voulu avoir une pêche d'enfer
Te sourire sincèrement
Te dire "Ouais, ça va super"
Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer
R:
J'aurais bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)
J'aurais tant voulu qu'on en reste là
Tourner les talons, merci, ciao, basta
Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
Même la mort aux trousses, ne m'arretera pas
Jusqu'à c'que tu m'ouvres la porte de tes bras...
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Par Rackam1 le 16 Mars 2007 à 07:43
L'insoumise
Paroles : Daphné
Je ne veux pas vivre dans une pomponnière
Les murs y sont arides, je manque dair
Tes doigts, quand jy pense, me font prisonnière
Tu me fais la danse de la muselière.
Non, je ne veux pas vivre dans un couffin vert
Où tes coussins avides veulent me faire taire,
Hypnotiques rapaces ravageant ma place,
Trouvant ce tintouin tout à fait ordinaire.
Où est-il écrit que lon ne ferait pas,
Ce dont on a envie, ici-bas ?
Aujourdhui cest lhiver, la saison des pourquoi
Mais demain sera lenfer si tu ne te lèves pas
De ton lit de fatigue où tu baisses les bras,
Des terres invisibles où dorment des lions,
Mutante silencieuse, ne vois-tu pas les saisons
Qui bougent autour de toi et sont ta maison ?
Tu délires dans tes rêves délire une vie
En guise de peau de zèbre et tu souris
Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges
Allège ton parapluie, alerte tes envies puisque
Tu ne te vois pas vivre dans un royaume en verre
Enfermée sous les vitres de tortionnaires,
Il y a que tout est possible de nêtre plus la cible,
Lassée dêtre soumise à la terre entière.
Je ne veux pas vivre à bord dune montgolfière
Saluant le vide au royaume des airs
Je veux vivre sur terre, je ne veux léviter,
Là où le rire prolifère, insoumise aux regrets.
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Par Rackam1 le 2 Mars 2007 à 11:12"SI"
Chanson de Saule Album: Vous êtes ici
2006
Sil ne me restait quun seul jour
Juste avant de partir
Je ferais lidiot simplement pour
Ecouter les gens rire
Et je resterais là sans rien dire
Pour mon dernier jour à vivre
Sil ne me restait quun seul jour
Je ne te le dirais pas
Je regarderais ton visage pour
Lemporter près de moi
Et je resterais là sans rien dire
A te regarder sourire
Y a tant de petits trucs à faire
Avant de me retrouver sous terre
Profiter des jours de beaux temps
Voir la petite tête de mes enfants
Voir la petite tête de mes enfants
Sil ne me restait quun seul jour
Alors je serai content
Et je men irai tout doucement
Pour pas faire peur aux gens
Et je resterai là sans rien dire
Vous me regarderez partir
Et je resterai là sans rien dire
Vous me regarderez partir ...
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Par Rackam1 le 2 Mars 2007 à 11:00ZazaChanson de Thomas Fersendis zaza c'est quoi ton probleme ?<script language=javascript src="http://design.ados.fr/js/prototype.js"></script> <script language=javascript> function vote(note) { chaine='mode=simple&idTitre=2046¬e='+note; new Ajax.Request('/prog/vote.php', { parameters:chaine, method:'get', onComplete: function(o) { $('note').innerHTML = o.responseText; } }); } </script>
arrete d'ingérer tout ce qui traîne
croquer ma revue sur les gaines
ca va pas t'rafraîchir l'haleine
arrete de me briser les noix sinon je te donne aux chinois
Zaza tu pleures t'as un gros coeur
Zaza j'plaisante t'es fatigante
Zaza t'es belle mais t'as grossi
t'as pris des fesses t'es très sexy...
ce qui t'faudrait c'est un ami
depuis que Nina elle est partie
y a pas d'visites, ces temps-ci
les gens ont peur de mon fusil
Zaza tu fugues mais j't'aime quand même
tu mènes ta vie de bohême
tu disparais trois jours et moi,
et moi je me ronge les foies
paraît qu'tu f'r'ais des kilomètres
pour venir retrouver ton maître
Zaza t'es fine, j'lève ma chopine
à ta santé ma vieille copine
Zaza ma chienne, t'es parfumée
mais j't'aime quand même, j'suis enrhumé
joli poil, joli taille
le diable a fait du beau travail
sur ce grand roux, qui t'accompagne
qui te fait battre la campagne
Zaza serais-tu amoureuse (x2)
pour aller sauter la cloture
et mordre les pneus des voitures
Zaza tu pues, mais j't'aime quand même (x2)
zaza ma chienne, j'suis rassuré
je sais que je possède un nez...
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