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"Le végétarisme, de par son action purement physique sur la nature humaine,
influerait de façon très bénifique sur la destinée de l'humanité."
Albert Einstein, 1879-1955
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Et voilà ils l'ont fait !
Les éditions du "Léopard Masqué"
ont édité le roman humoristique de SERDEC,
dans leur collection : Les Petits du Léopard
sous le titre
"L'ELIXIR DES IMBECILES"
EXTRAIT : Où il est démontré que la logique nest pas une question de bon sens et réciproquement.
Les Loufoquins ne vénéraient pas de dieux connus ; ils adoraient des divinités inconnues.
De ce fait elles navaient pas de nom ni de prénom, non plus de surnom, et eux-mêmes, les adeptes, ne savaient pas à quels saints se vouer.
Leur religion était des plus simples, des plus sobres, et des moins contraignantes ; cest pourquoi ils y adhéraient tous.
Les Offusquins, leurs indolents voisins, adoptèrent les mêmes croyances par confort pour navoir pas à chercher autre chose.
Ces deux peuples occupaient la totalité dune île maintenant engloutie depuis des temps et des temps et leur malheureux destin fut presque semblable à celui des regrettés Atlantes.
Les indications relatives à leur façon de vivre ont traversé les siècles parce que les uns et les autres tenaient à jour un répertoire méticuleux des choses auxquelles ils ne pensaient pas. Eux, par contre, oubliaient très vite ce à quoi ils pensaient, parce quils ne les consignaient pas.
Il est donc aisé, par déduction, daffirmer leurs connaissances parce que rien du savoir quils détenaient ne fut noté. Ils sont donc supposés lavoir maîtrisé. Vers la fin de leur préhistoire, leurs habitudes alimentaires étaient aléatoires.
Ils mangeaient ce quils trouvaient, et lorsquils ne trouvaient rien, ils ne mangeaient rien.
Quand ce quils glanaient de varié était avarié, les Loufoquins tombaient malades. Ils nen faisaient jamais un plat. Ils se soignaient alors comme ils le pouvaient, ou comme ils ne pouvaient pas, au gré de ce quils trouvaient ou ne trouvaient pas pour apaiser le mal.
Parfois, ce quils sadministraient en guise de remède les rendait encore plus malades, mais ils ne pouvaient pas deviner.
Entre nous, cette pratique na guère évolué.
De plus, ils navaient pas de chance
Cependant, il ne faut pas imaginer quils étaient totalement désarmés face à la maladie.
Exemples : Lorsquils attrapaient la grippe espagnole, ils sempressaient daller la relâcher en Espagne qui en ces temps portait un autre nom. La grippe aussi
La dysenterie, ils la combattaient sur place, parce quelle ne leur laissait pas lagrément daller plus loin la traiter.
Pour les autres grands maux, ils utilisaient des remèdes archaïques parce quen ces temps lointains, tout nétait régi que par le désuet.
Ce sont là les seules indications connues, prémices de la médecine moderne.
Sils navaient pas de chance, cest quils en avaient eu un jour. La chance, comme le papier hygiénique, ne passe que rarement deux fois au même endroit; mais ça, ni les uns ni les autres ne le savaient.
Pour compenser, ils se satisfaisaient de navoir pas de malchance.
Navoir pas de veine et en plus être sujet à la malchance, tient de la calamité
Pour entretenir leur potentiel de santé, les Offusquins, eux, organisaient parfois de grandes joutes sportives en lesquelles chacun était invité à montrer son adresse.
Ils sy rendaient avec leur carte de visite ; ils se la faisaient voir, et ils repartaient. Ca ne leur faisait pas de mal.
Progressant dans leur lente évolution, les Offusquins devinrent dhabiles commerçants.
Ils voulaient toujours le beurre et largent du beurre.
Ils se le faisaient donc payer et reprenaient aussitôt le beurre. Cest pourquoi les Loufoquins nen mangeaient jamais.
De toute façon, peu leur importait, ils ne laimaient pas.
Ils en achetaient uniquement pour entretenir de bonnes relations commerciales avec les Offusquins. Mais, dans cette histoire, les uns étaient lésés alors que les autres prospéraient.
Notez que nous tenons encore beaucoup de lhéritage de ces temps.
Pour compenser, les Offusquins confiaient leurs fonds aux Loufoquins afin que ceux-ci les fassent fructifier.
Les Offusquins se faisaient rapidement rembourser, avec les intérêts. Il nest donc rien détonnant en ce constat :
les uns étaient très riches et les autres très pauvres.
Les uns nen navaient cure, les autres avaient la dent.
En fait, la réalité est peut-être moins évidente.
Il est deux écoles qui sur ce détail sopposent...
Comme les Offusquins affichaient leurs prix en clopinettes, alors que les Loufoquins payaient en pets de lapin, le commerce devait, on peut le supposer, être florissant pour tous.
Du cours fluctuant du pet de lapin, au change des clopinettes, chacun pouvait trouver son compte en spéculant.
Il me semble honnête dexposer les deux points de vue, bien quà mon humble avis il eût été nécessaire dêtre un banquier fort averti pour réussir une telle opération.
Paragraphe anecdotique :
Seules les dames dites de petite vertu faisaient rétribuer le commerce de leurs charmes en monnaie de singe parce que, tout comme ces primates, elles finissaient par avoir de façon chronique larrière-train et ses abords passablement dégarnis, les Loufoquins copulant sauvagement.
Elles parvenaient elles aussi, en changeant la monnaie de singe contre des clopinettes ou des pets de lapin, au gré des cours, à réaliser une petite plus-value
Lon sait maintenant que pour limiter le risque de conflits pouvant naître de telles situations, les Offusquins et les Loufoquins partageaient régulièrement le pain de la paix, et quils payaient ce pain de la paix en pets de lapin.
Cette pratique évitait des guerres que pouvaient parfois se livrer les uns et les autres ; batailles en lesquelles les Loufoquins abandonnaient souvent des plumes, parce que leur général, pour prendre les devants, se laissait toujours attaquer par derrière.
Il ne perdait jamais ainsi la face et pouvait arborer fièrement sur son poitrail de fin stratège la plus haute distinction décernée en ces temps, consacrant la déculottée :
lordre de la branlée, avec palme
Il importait peu aux Loufoquins de savourer des victoires ; ce qui primait, pour eux, était de ne jamais perdre la face.
Lune de ces féroces batailles est restée dans lHistoire sous le nom de : « La curée de Camaret ».
Ce général était aussi amiral de la flotte des Loufoquins.
Pour tromper lennemi, lors de chaque conflit naval, ses bâtiments de guerre avaient tous lapparence de bateaux-mouches.
Lamiral se positionnait en tête de lescadre, en proue de son bateau-merde, afin de sassurer que demeurassent près de lui les bateaux-mouches, trompes dressées vers le ciel tels des drakkars dun bleu métallisé irisé de jaune, terrifiants.L'auteur ne m'en voudra pas ! C'est mon Papa !
Me voilà donc certaine que vous allez vous précipiter pour acheter ce roman qui reveillera vos zygomatiques !
http://www.leopardmasque.com/blog/
SERDEC (Serge Dechamps), Dédicacera son roman : "L'ELIXIR DES IMBECILES", lors des journées littéraires de LA CADIERE D'AZUR (Var).
LE 3 MAI 2008, au stand des éditions du léopard masqué.
2 commentaires -
Il m'a donné le goût
Des soleils métalliques
Ce demi-ange fou
Au regard pathétique
Et ses mots de noirceur
Accompagnent mon coeur
Ses textes vibrent en moi
Comme une raisonnance
Il me met en émoi
Et m'est une présence
Des images s'apposent
Sur ses notes et ses proses
De mon passé de femme
Il rallume la flamme
Je ne connaitrai pas
Son regard sur moi
Mais sais pertinemment
Quels seraient mes tourments
Si j'entrais en son âme
Comme rentre une lâme
Macha
mars 2008
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Qu'il est triste de passer entre toutes ces mains
Parfois même j'en perds mon latin
Qu'il est doux toutefois
d'être frollée tant de fois
Il m'est arrivé de servir de modèle
Tellement ma rondeur est belle
Mon corps poli de caresses
Brille de l'or des déesses
Ma peau de cuivre ou d'argent
N'est pas pour les manants
Pour faire rêver les Hommes
Je deviens une somme
Alors j'éveille en eux
toutes sortes de feux
Des rêves inavoués de trésors enterrés
des coffres enfouis
de navires engloutis
pour finir oubliée
au fond d'un porte monnaie.
Macha
mars 2008
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