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Paroles : Lluis LLACH
Musique : Lluis LLACH
L'avi Siset em parlava
De bon matí al portal,
Mentre el sol esperàvem
I els carros vèiem passar.
Siset, que no veus l'estaca
On estem tots lligats ?
Si no podem desfer-nos-en
Mai no podrem caminar !
(refrain)
Si estirem tots, ella caurà
I molt de temps no pot durar :
Segur que tomba, tomba, tomba !
Ben corcada deu ser ja.
Si tu l'estires fort per aquí
I jo l'estiro fort per allà,
Segur que tomba, tomba, tomba
I ens podrem alliberar.
Però, Siset, fa molt temps ja :
Les mans se'm van escorxant,
I quan la força se me'n va
Ella és més ampla i més gran.
Ben cert sé que està podrida
Però és que, Siset, pesa tant
Que a cops la força m'oblida.
Torna'm a dir el teu cant É
L'avi Siset ja no diu res,
Mal vent qL'avi Siset em parlava
De bon matí al portal,
Mentre el sol esperàvem
I els carros vèiem passar.
Siset, que no veus l'estaca
On estem tots lligats ?
Si no podem desfer-nos-en
Mai no podrem caminar !
(refrain)
Si estirem tots, ella caurà
I molt de temps no pot durar :
Segur que tomba, tomba, tomba !
Ben corcada deu ser ja.
Si tu l'estires fort per aquí
I jo l'estiro fort per allà,
Segur que tomba, tomba, tomba
I ens podrem alliberar.
Però, Siset, fa molt temps ja :
Les mans se'm van escorxant,
I quan la força se me'n va
Ella és més ampla i més gran.
Ben cert sé que està podrida
Però és que, Siset, pesa tant
Que a cops la força m'oblida.
Torna'm a dir el teu cant É
L'avi Siset ja no diu res,
Mal vent que se l'emportà,
Ell qui sap cap a quin indret
I jo a sota el portal.
I mentre passen els nous vailets
Estiro el coll per cantar
El darrer cant d'en Siset,
El darrer que em va ensenyarue se l'emportà,
Ell qui sap cap a quin indret
I jo a sota el portal.
I mentre passen els nous vailets
Estiro el coll per cantar
El darrer cant d'en Siset,
El darrer que em va ensenyarLE PIEU
(Traduction française)
Grand-père Siset me parlait ainsiDe bon matin sous le porcheTandis qu'attendant le soleilNous regardions passer les charrettesSiset, ne vois tu pas le pieuOù nous sommes tous attachés?Si nous ne pouvons nous en défaireJamais nous ne pourrons avancer!Si nous tirons tous, il tomberaCela ne peut durer longtempsC'est sur qu'il tombera, tombera, tomberaBien vermoulu, il doit être déjàSi tu le tires fort par iciEt que je le tire fort par làC'est sur il tombera, tombera, tomberaEt nous pourrons nous libérerMais Siset ça fait longtemps déjàMes mains à vifs sont écorchées!Et alors que mes forces me quittentIl est plus large et plus haut.Bien sur, je sais qu'il est pourriMais aussi Siset, il est si lourdQue parfois les forces me manquentRechante moi ta chanson.Si nous tirons tous, il tomberaCela ne peut durer longtempsC'est sur qu'il tombera, tombera, tomberaBien vermoulu, il doit être déjà.Si tu le tires fort par iciEt que je le tire fort par làC'est sur il tombera, tombera, tomberaEt nous pourrons nous libérer.Grand-père Siset ne dis plus rienUn mauvais vent l'a emportéLui seul sait vers quel lieuEt moi je reste sous le porche.Et quand passent d'autres gensJe lève la tête pour chanterLe dernier chant de SisetLe dernier qu'il m'a apprisSi nous tirons tous, il tomberaCela ne peut durer longtempsC'est sur qu'il tombera, tombera, tomberaBien vermoulu, il doit être déjàSi tu le tires fort par iciEt que je le tire fort par làC'est sur il tombera, tombera, tomberaEt nous pourrons nous libérer
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Mon Père Etait Tellement De Gauche
(Les fatals Picards)
On ne choisit pas son enfance, on ma pas laissé être droitier
Mon père memmenait jamais au square mais au réunion de comité
Mon père était tellement de gauche qu'on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Thorez avant daller vivre à Montrouge
On a été en U.R.S.S. lhiver, les pays de lest cest mieux lhiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashe sur le blanc
Devant la statue de Lenine, pour nous cétait le grand frisson
Moins 24 cétait pas terrible et les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand a tombé le mur de Berlin
Il est parti chez casto pour acheter des parpaings.
On mangeait des Lenins burger, fallait vraiment faire attention
Il y avait du choux une pomme de terre, la viande elle était en option
On achetait du coca Kolkose, approuvé par le comité
Ça devait soigner la silicose, on sen servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie cétait disneyland, le discernement en option.
Mon père était tellement de gauche quà son mariage dans leglise
On chantait linternationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche, on a eu tout pleins daccidents
Il refusait la priorité à droite systématiquement.
Les copains se foutaient de moi tout le temps, car à lécole au premier rang
Javais mes lunettes de Brejnev et le dentier dun Tupolev
Mon père était tellement de gauche, quen 81 il croyait que ça changerait
Je crois même quil en rêvait en 2002 en allant voter
Et même si tout ce que je raconte nest pas tout à fait vrai ...
Le socialisme comme paradis nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche, que lorsquil est parti
La gauche est partie avec lui.Essayez d'y croire encore un peu quand même...car "les lunettes de Brejnev et le dentier d'un Tupolev" c'est toujours mieux que la panoplie obligatoire du nabot facho et frustré !
No pasaran !
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Le Nougat-Brigitte FontaineJe me réveille avec entrain,<script language=javascript src="http://design.ados.fr/js/prototype.js"></script> <script language=javascript> function vote(note) { chaine='mode=simple&idTitre=41164¬e='+note; new Ajax.Request('/prog/vote.php', { parameters:chaine, method:'get', onComplete: function(o) { $('note').innerHTML = o.responseText; } }); } </script>
Je branche la cafetière électrique,
Je me rue dans la salle de bain
Et je deviens paralytique.
Sous la douche y a un éléphant
qui me regarde tendrement,
je balbutie en rougissant
dun air gaga probablement :
« mais comment donc êtes vous entré
Puisque la porte était fermée? »
il me sourit et il me dit :
« toccupes pas, donne moi du nougat !
toccupes pas, donne moi du nougat ! »
Je bondis sur le téléphone,
je fais le 17 et je donne :
« jhabite au 1 dla rue Bidouche
ya un éléphant dans ma douche »
Le flic me dit : « vas-y toi-même
ça résoudra tous tes problèmes »
déboussolée je re-déboule
là où jai laissé ce maboule.
La douche est vide il est parti ;
le voilà couché dans mon lit,
il me regarde et il me dit :
« écoute, toi, donne-moi du nougat,
écoute, toi, donne-moi du nougat ! »
Je dis « je vais vous en chercher,
Cest dans la cuisine à côté »
Jy vais et puis je change de cap,
Jenfile un manteau et une cape
Pour recouvrir ma nudité,
Et je menfuis dans lescalier,
Je traverse la ville à pieds
En cavalant comme une damnée.
Jarrive enfin chez un copain
Qui va maccueillir dans son sein.
Il ouvre la porte et il me dit :
« Assieds-toi, donne-moi du nougat,
Assieds-toi, donne-moi du nougat ! »
Jai galopé chez Marina ,
Qui est plus quune sur pour moi,
Elle ma tout dsuite donné à boire,
Je lui ai raconté lhistoire
Elle a dit "alors, tas fait quoi?"
"ben jlui ai donné le nougat."
La dssus je vais mfaire un pétard
Et partir pour Montélimar
Elle me fait « Je viens avec toi !
Moi aussi je veux du nougat !
Moi aussi je veux du nougat,
Moi aussi je veux du nougat !
Moi aussi je veux du nougat,
Moi aussi je veux du nougat ! »
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"Rue du temps"-les ogres de Barback-
Cest une rue pas très grande
Avec trois fleurs et deux oiseaux
On y vend dla pâte aux amendes
Des cacahuètes et du bordeaux
Y'a un mec sur un banc
Qui s'est fait larguer par la Lise
ça nous étonne pas vraiment
Elle change de mec comme de chemise
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue où d'jà tout enfant,
Japprenais lharmonica
Et quand le soleil se cache
Tout au fond derrière ltoit des maisons
Y'a des parents qui accomplissent leurs tâches
Des enfants qui stirent à lhorizon
Y'a les chiens qui smettent à aboyer
Les vieux qui smettent à picoler
Et moi qui rentre dans mes cauchemars
Qui mvois plus tard en costard
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue où d'jà tout marmot
Japprenais plein de gros mots
Et quant on prenait nos bicyclettes
Quon faisait nos parties dsonette
On emmenait la Lise dans lsquare
On lui f'sait montrer nos jaguar
Elles étaient pas plus grandes que ça
Faut dire qu'c'était des majorettes
Tu fais pas de différence à c't'age là
Une majorette cest une empirette
Et passe et re-passe la temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue où d'jà tout petiot
J'soufflais comme un malade dans mon saxo
Il nest pas question ici
De parler dappartenance
Car cest bien du béton pourri
Comme dans toutes les résidences
Mais jy ai bien trop de souvenirs
Cette rue a fait mon avenir
Et cest du meilleur jusqu'au pire
Que j'veux tous les voir mourir
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue d'jà tout petiot
j'pianotais les claviolos
Paraît quun jour ils veulent la détruire
Mais faudra dabord quils passent sur le corps
De 250 loubards en cuir
Qui sont tous prêt à y laisser leur mort
Et moi je serais là jusquau dernier
Avec dans la main un pavé
Dans cette rue qui m'a fait comme je suis
Un sale con mais pas un pourri
Si un jour le soleil séteint
Si un jour le monde sécroule
Si un jour la terre nest plus rien
Quune bande de pauvres hommes saouls
Il restera encore cette rue
Grande fière et debout
Où tu seras toujours le bienvenu
Et où je veux y creuser mon trou
Et passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue jusqu'à la fin des temps
Jferai encore de lharmonica
Elle passe et re-passe le temps
Mes souvenirs et ma joie
Dans cette rue qui m'a fait combattant
Combattant, mais contre la loi
Et passe et re-passe le temps
Et passe et re-passe le temps
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J'aurais bien voulu
Babylon Circus
J'aurais bien voulu pour passer le temps
Te serrer dans mes bras amicalement
Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
Un argument apparement suffisant
Alors je reste à ma place et tu restes à ta place
Mais quittes moi cet air suffisant
Alors tu restes à ta place et je reste à ma place
En attendant, vivement le printemps,
J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
Une croisière de rêve au pays des mirages
J'ai cherché un paquebot, et c'était la galère
Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer
Alors je reste à ma place et tu restes à ta place
Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
Mais si je resteàa ma place et tu restes à ta place
A l'automne on attendra le printemps
J'aurais bien voulu réagir virilement
Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements
J'ai su rester digne ou alors un peu niais
J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
Que je suis assis ,face, et pas à tes cotés
Qu'à tes cotés y'a plus de place et qu'je ne peux pas rester
Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné
J'aurais bien voulu avoir une pêche d'enfer
Te sourire sincèrement
Te dire "Ouais, ça va super"
Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer
R:
J'aurais bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)
J'aurais tant voulu qu'on en reste là
Tourner les talons, merci, ciao, basta
Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
Même la mort aux trousses, ne m'arretera pas
Jusqu'à c'que tu m'ouvres la porte de tes bras...
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