• Juste une question comme ça en passant...

    Pourquoi dans cette campagne 2007 se comporte-t-on comme si Le Pen n'existait pas ?

    Peut être parce qu'inconsciemment nous savons que  Nicolas sarkozy est encore plus dangereux...


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  • Pourquoi dans une société comme la notre,

    où l'on vous envoie des tonnes de prospectus,

    de lettres de relance pour un oui pour un non,

    où vous recevez trois feuilles pour un relevé de banque qui tiendrait sur deux, sauf que sur la troisième page après "sdeghghcydifex1245689gshdhgf" (vagues expressions abstraites et numériques de l'imprimante)et bien il y a une pub pour l'assurance vie, habitation, obsèques ou je ne sais quoi...

    Pourquoi donc dans cette société de papier, soudain, voudrait-on nous faire passer au vote informatisé ?

    Je ne comprends pas... Il y a déjà tant de travail à faire pour simplifier des actes que nous devons accomplir tous les jours, que du coup pour un vote qui a lieu tout les cinq ans cela me paraît ridicule...Mais bon c'est vrai que là, il n'y a pas d'enjeu financier après tout, c'est aps comme expliquer à Paulette ou à Simone qu'il ne faut pas se servir de lingettes à longueur de journées, ou acheter sa lessive ou son adoucissant en vrac, plutôt qu'en dosettes, parce que là le gros industriel de "Procter & Gambble" ça le fait pas marrer du tout...

    ...Et puis le vote informatique pour tricher c'est plus simple apparement ...

    <script src='http://www.kazeo.com/inclusion/afficher_fichier.php?urlfichier=http://www.youtube.com/watch?v=kTeeDmQRm9Y@@@400@@@400'></script>

     


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  • L'ÉTOILE ROUGE

    Paroles: Frank Giroud

    Musique: Juliette Noureddine


    Au bar de l'Étoile rouge,
    Il y a bien longtemps,
    Je servais des canons de rouge
    Aux potes à Maman.
    Ça s'enivrait à la gloire
    Du kir et des communards,
    Rêvant du Grand Soir.
    Je me souviens de Vassiliev
    Parti en Dix-Sept à Kiev
    Donner vie au rêve.
    Pauvre moujik qui, autrefois,
    Ne possédait pas même tes mains.
    Il ne te resta qu'un bras.
    Au moins, c'était le tien.

    Gais rossignols,
    Cerises et carmagnoles,
    Quels choeurs, quels luths
    Rechanteront ces luttes,
    Pour ressusciter les Rouges
    Du bar de l'Étoile rouge?

    C'est en Trente-Six que Pablo
    S'en alla bâtir
    L'avenir et des châteaux
    Sur le Guadalquivir.
    Il tomba sous la mitraille
    En braillant à plein poitrail:
    "Ay Carmela ay!"
    Puis Anna chez Benito
    A fait changer le tempo.
    0 bella ciao ciao ciao.
    L'hymne eut raison de l'idole.
    Bottes en l'air et nez au sol
    Mais toutes ces cabrioles
    Rendirent Anna folle

    Et mon index
    Trempé dans le Jerez,
    Sur le mur blanc,
    Traça: "No Pasaran"
    En hommage à tous les Rouges
    Du bar de l'Étoile rouge.

    Au bar de l'Étoile rouge,
    Reste plus que moi,
    Une vieille que les canons de rouge
    Ne mettent plus en joie.
    Il y a toujours sur le mur
    Écrit le cri des purs et durs
    Mais chacun s'en moque.
    "No Pasaran, c'est du passé."
    Me disent des clients pressés.
    'Faut changer d'époque
    Mais même si ce goût de goulag,
    Dans mon verre en cristal de Prague,
    M'a tiré des pleurs,
    L'avenir est-il si radieux
    Que l'on oublie celles et ceux
    Qui l'ont rêvé meilleur?

    Anna, Pablo,
    Vassiliev, de là-haut,
    De tout là-haut,
    Prévenez vos petits frères
    Que le Bar,
    Même tard,
    Restera ouvert.


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  • La Butte rouge

    Sur c'te butte là, y avait pas d'gigolette,
    Pas de marlous, ni de beaux muscadins.
    Ah, c'était loin du Moulin d'la galette,
    Et de Panam', qu'est le roi des pat'lins.

    C'qu'elle en a bu, du beau sang, cette terre,
    Sang d'ouvrier et sang de paysan,
    Car les bandits, qui sont cause des guerres,
    N'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents.

    La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
    Où tous ceux qui grimpaient, roulaient dans le ravin
    Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
    Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains

    Sur c'te butte là, on n'y f'sait pas la noce,
    Comme à Montmartre, où l'champagne coule à flôts.
    Mais les pauv' gars qu'avaient laissé des gosses,
    Y f'saient entendre de terribles sanglots.

    C'qu'elle en a bu, des larmes, cette terre,
    Larmes d'ouvriers, larmes de paysans,
    Car les bandits, qui sont cause des guerres,
    Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans.

    La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
    Où tous ceux qui grimpaient, roulaient dans le ravin
    Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
    Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains

    Sur c'te butte là, on y r'fait des vendanges,
    On y entend des cris et des chansons.
    Filles et gars, doucement, y échangent,
    Des mots d'amour, qui donnent le frisson.

    Peuvent-ils songer dans leurs folles étreintes,
    Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,
    J'ai entendu, la nuit, monter des plaintes,
    Et j'y ai vu des gars au crâne brisé.

    La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
    Où tous ceux qui grimpaient, roulaient dans le ravin
    Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
    Mais moi j'y vois des croix, portant l'nom des copains...

    Paroles: Monthéus. Musique: Georges Krier  

    1923 



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  • Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
    Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
    Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

    Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
    Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
    Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
    Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

    C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
    La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
    Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rèves.
    Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

    Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
    Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
    Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
    Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

    Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
    Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

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